CULTURE JAMAICAINE

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La Jamaïque est une île de la mer des Caraïbes. Elle constitue un pays indépendant, faisant partie des Antilles. Elle est située à 150 km au sud de Cuba et à l’ouest de l’île Hispaniola, territoire d’Haïti et de la République Dominicaine.
L’île de la Jamaïque est constituée de montagnes à l’intérieur des terres, entourées par une plaine côtière étroite. Pour cette raison, toutes les villes principales sont situées sur la côte. Les principales villes sont Kingston, la capitale, et Montego Bay. Les chaînes montagneuses jamaicaines s’appellent les Blue Moutains, elles font partie des plus hauts sommets des Antilles.

A ne pas manquer

Pour ceux que la bronzette ennuie, le pays dispose d'une panoplie d'activités spécifiques : les randonneurs peuvent passer des semaines entières à explorer, notamment les Blue Mountains ou le sauvage Cockpit Country, encore peu visité mais idéal pour les marcheurs expérimentés (les sentiers balisés sont encore peu développés). L'équitation est une manière fantastique de découvrir la Jamaïque, car on peut traverser les plantations et s'aventurer assez loin dans l'intérieur. La Jamaïque possède dix parcours de golf de championnat ; Tryall Golf Club, 19 km à l'ouest de Montego Bay, est le parcours le plus couru. Les plages se prêtent admirablement à la plongée sous-marine : grottes, récifs, etc., se trouvent juste à quelques centaines de mètres des côtes. Vous trouverez sans difficulté des bateaux à voile ou à moteur dans toutes les stations. Et si vous êtes amateur de spéléologie, la Jamaïque vous fera rêver : elle abrite de multiples grottes, surtout dans l'ouest. Attention cependant, surtout dans les régions non balisées. Kingston La bouillante capitale jamaïcaine mérite mieux que la mauvaise réputation qui lui est faite. Certes, elle n'apparaît pas accueillante dès le premier regard, et les tensions y sont nombreuses, mais c'est le cœur vibrant du pays, son centre commercial et culturel, et vous ne regretterez pas d'y être venu, surtout pendant l'un de ses festivals annuels. Si vous grimpez sur les montagnes environnantes, vous découvrirez à leur pied des quartiers verdoyants dominant un magnifique port naturel. Près du front de mer se dresse le centre historique, tandis que New Kingston s'étend plus au nord. Là se trouve le musée Bob Marley, superstar du reggae ; c'est le site le plus visité de Kingston. Vous y verrez la chambre du chanteur, l'arbre sous lequel Marley jouait de la guitare en fumant de la ganja... Le front de mer est un endroit agréable pour une promenade tranquille ; vous y verrez aussi le marché artisanal. À quelques pâtés de maisons se trouve la National Gallery, où sont exposées des œuvres datant de 1920 à nos jours. La plupart des hôtels (chers) sont du côté sud de la ville nouvelle ; en revanche, le centre historique offre quantité de restaurants économiques. Au nord de New Kingston, en allant vers l'ouest, vous trouverez Red Hills Road (vous n'avez qu'à suivre les odeurs d'épices et de fumée), ses étals de jerk et ses rues animées. Place au reggae... vous n'avez aucune chance d'y échapper. Montego Bay "MoBay", au nord-ouest du pays, est un port florissant où vous pourrez vous immerger dans l'animation jamaïcaine 100%, dans un amalgame tonique : hordes de voitures klaxonnantes, demeures georgiennes historiques, plages scintillantes... Vous serez sûrement abordé ("Hey, smoke ? Coke ?"), mais sachez que Montego Bay offre également des parcours de golf, une grande variété d'arts et d'artisanats, un choix immense de sports nautiques. Ceux qui ne disposent que d'un budget limité trouveront ici leur bonheur : vie nocturne trépidante, articles à prix imbattables sur les marchés... Si vos moyens sont plus importants, vous goûterez les charmes des grands hôtels. Negril Negril, à 84 km à l'ouest de MoBay, est la station qui monte. Elle monte vite, d'ailleurs, jusqu'à s'imposer dorénavant comme la première ville de "fun in the sun" du pays, mais reste plus placide qu'aucune autre. Les occasions de rencontres avec les habitants y sont plus nombreuses qu'ailleurs : vous verrez les sculpteurs exposer leurs œuvres sur la plage, les vendeurs de jerk et de nourriture bio le long des rues ; on vous saluera profusément et avec une grande gentillesse. Et nul besoin d'omelettes aux champignons hallucinogènes (proposées au menu des restaurants...) pour trouver la plage (longue de 7 km) absolument renversante. Negril abrite également la première zone naturelle protégée de Jamaïque. Cockpit Country Cockpit Country est un haut plateau calcaire de 1 295 km², situé au centre-ouest du pays, percé, de manière tout à fait spectaculaire, de milliers de hamacs coniques scindés par des précipices. C'est en hélicoptère que vous pourrez le mieux capter la beauté et l'ampleur de ce site – d'autant qu'aucune route n'y mène. La région, demeurée quasiment vierge de toute proximité humaine, abrite une vie sauvage abondante ; c'est un paradis pour les ornithologues amateurs, les fous de nature et les spéléologues. La plupart des sentiers, caillouteux et à peine discernables, sont d'anciens sentiers d'esclaves qu'on ne peut débroussailler qu'à la machette. Les rochers sont aussi acérés que des rasoirs et la végétation recouvre des cavités prêtes à s'écrouler sous vos pas : ne vous y aventurez surtout pas seul et ne surestimez pas vos forces. Long Bay L'endroit où est située Long Bay, dans le nord-est du pays (attention, il en existe une autre au sud-ouest), est l'un des plus incroyables de Jamaïque : elle niche au cœur d'une baie en forme de croissant, longue de 1,6 km. Le sable y est rose, la mer couleur turquoise foncé. Les vagues sont repoussées avec force sur la plage, ce qui en fait un excellent (quoique parfois dangereux) spot de surf. Vous pourrez aussi demander à un pêcheur de vous emmener au large à bord de son canot. Bref, Long Bay, peu touchée par le tourisme de masse, est idyllique. Vous pouvez y accéder par le bus en provenance de Port Antonio, la principale ville du nord-est, et loger en bungalow ou chez l'habitant.

Histoire

De toutes les métropoles les plus animées au monde, Kingston se errait certainement décerner le prix de la plus grande obstination, si toutefois une telle récompense existait. Cette ville à la peau dure a tout d'une rescapée. Telle un phénix, elle a su renaître de ses cendres malgré les assauts successifs du feu, des inondations, des tremblements de terre et des ouragans. Cette ténacité demeure aujourd'hui l'un de ses traits de caractère. Kingston est toujours debout, malgré une réputation de ville dangereuse à peine capable de maîtriser le désordre et la violence qui l'assaillent (réputation largement exagérée mais qui a malheureusement conduit la plupart des touristes à se cantonner aux villégiatures de la côte nord). L'ironie du sort, c'est que, même si vous êtes amené à passer par les quartiers difficiles de la périphérie de Kingston, ce qui vous arrivera sans doute, vous n'y verrez guère de 'HUSTLERS", ce qui est monnaie courante dans les sites touristiques de Ocho Rios et de Montego Bay. Kingston fut fondée à la fin du 17ème siècle par tous ceux qui avaient survécu au terrible tremblement de cette année-là. Auparavant, la région ne comptait que quelques éleveurs de porcs et autres cabanes de pêcheurs. La population était concentrée à Port-Royal, qui était alors la deuxième ville de Jamaïque et qui fut également la plus touchée par le tremblement de terre. Les survivants bâtirent des fermes près du port, et peu de temps après, des plans furent conçus pour la construction d'une nouvelle ville en bordure de mer, ville qui serait baptisée en l'honneur de Guillaume d'Orange, roi d'Angleterre. Au début du 18ème siècle, le port naturel de Kingston avait permis à la ville de développer son activité maritime avec succès. Les marchands qui s'étaient enrichis grâce aux bénéfices firent construire de splendides demeures dans toute la ville, et des ouvriers émigrèrent en masse vers Kingston, espérant bien tirer profit de son essor. Ceci marqua le début d'une progression inexorable qui vit, une centaine d'années plus tard à l'époque où Kingston fut enfin reconnue capitale de l'île, les nantis s'installer dans les quartiers chics ainsi que la banlieue nord de la ville, et les pauvres s'entasser dans des bidonvilles aux abords de la vieille ville. Diverses catastrophes marquèrent cette période: un ouragan terrible en 1784, un gigantesque incendie en 1843, une épidémie de choléra en 1850 et un deuxième incendie en 1862 amenèrent de nombreux rangements dans l'aspect de la ville, sans compter le tremblement de terre dévastateur de 1907 qui détruisit presque en totalité les habitations au sud de Parade. La population du centre, indigente pour la plupart, contribua largement au développement du mouvement Rastafari dans les années 20 et 30. De nombreuses émeutes, déclenchées par la crise économique qui secoua l'île pendant les années 30, furent à l'origine du développement de syndicats et de partis politiques destinés à représenter les ouvriers et les pauvres. Mais les mesures visant à améliorer les conditions de travail et de logement tardaient à venir. Cette cité trépidante ne bénéficia pas de changements majeurs avant les années 60. La rénovation tant attendue de la vieille ville, accompagnée de la réhabilitation et de l'expansion de la zone portuaire, coïncidèrent avec la célébrité grandissante de Kingston en tant que capitale du reggae. Magasins et bureaux, grands boulevards et immeubles à plusieurs étages, firent leur apparition, mais d'autres lieux historiques en pâtirent: le mythique Myrtle Bank Hotel, le célèbre champ de courses de Knutsford (devenu New Kingston) et Victoria Market, dont les étals avaient attiré les foules chaque dimanche pendant plus de cent ans. Ce développement fut surtout perçu par les habitants de Kingston comme superficiel, et pendant les années 70 et 80 la capitale fut la proie de dissensions politiques. De nos jours, Kingston reste divisée. Les classes aisées vivent principalement dans les banlieues chics du nord, vont travailler dans les quartiers aseptisés de New Kingston et ne s'aventurent guère dans le centre. Toutefois, les éminents hommes politiques de la ville commencent à aborder le problème des ghettos, de la guerre des gangs et des discordes politiques. A cela s'ajoutent les propositions destinées à favoriser le développement du tourisme dans l'île, la priorité allant à la constitution d'une flotte de bateaux de croisière.
En Angleterre,
vous diriez…
En Jamaïque,
vous diriez…
En France,
vous dites…
I/me/we
I and I
je/moi/nous
the
da, de
le, la
Jamaïca
Jam-roc, Jam'dong, Ja
Jamaïque
that's
dat
ce, cette, ces
not, no
na
non, pas
in
inna
dans
for
fi
pour
with
wit/wid
avec
them
dem
eux
life
livity
vie
oppression
downpression
oppression
to read from the Holy Bible
to cite up
lire la Bible
thing
ting
chose, ceci/cela
Bible
Bee-ble
Bible
system
shitstem
système de merde (Babylone)
money
corn
argent
look at this !
coodeh !
regarde-moi ça
to eat
nyam
manger
liar
liad
menteur
here
ya
ici
there
deh
down
dung
en bas
brother
bredren, bredda
frère
sister
sistreen
sœur
slippery
sipple
glissant
outdoors
A door
dehors
ask
aks
demander
royal
ryal
royal
ears
iez
oreilles
tomorrow
inna di morrows
demain
no matter
no cya
pas de problème
only
ongle
seulement
pattern
pattan
modèle, style, mode
politics
polytricks
politique
sit down
sidung
s'assoir
something
sinting/sittin
quelque chose
stand
tan
se tenir
Why ?
wa mek ?
pourquoi ?
you all
unnu/unno
vous tous
nothing
nuttin
rien
can't
cyaa/cyaan
ne pas pouvoir


  • a go : être sur le point de (notion modale).
  • anga: mauvaise humeur, colère
  • anyting a anyting: un terme utilisé pour exprimer l'indifférence dans la conséquence d'un acte
  • a sey one: une expression utilisé pour designer quelle que chose de cool, au top
  • a tall: du tout
  • a wah do yu: quel est ton problème?
  • a weh yu fa: qui est-tu? ou quel est ton but?
  • Riddim: déformation du mot anglais rythm, un riddim est une rythmique tellement reprise qu'elle est devenue classique. Ainsi peut-on constituer des séries sur le même riddim. : 15 chanteurs sur la même musique.
  • Selecta: désigne celui que l'on considère chez nous comme un deejay.
  • Atops : Red Stripe, la bière locale.
  • Babylon : la société politico-économique occidental, tout ce qui représente d’une manière générale la répression.
  • Ban-dulu ou Badooloo : criminel, hors-la-loi. Exemple : Natty dread a no bandooloo, expression qui réfute la discrimination dont sont victimes les rastafariens.
  • Batty boy : désigne de façon péjorative un homosexuel.
  • Baldhead (littéralement un crâne chauve) : personne non rasta
  • BigUp : marque de respect et salutation, big-up (to) : rendre hommage, aider, donner une force.
  • Bredren, breda, brethren : frère.
  • Bun : burn, brûler, au sens propre, et au sens figuré signifie purifier, nettoyer...
  • corn : pognon, argent, fric. (même sens que le terme « blé » en français).
  • dat :(équivalent de la préposition that) : ça.
  • da, de :(prononcer "di") : le, la ou les.
  • deh (prononcer "dè") : là.
  • dem : them, eux.
  • dey : they: ils
  • downpression : équivalent pour le terme anglais oppression ; voir ci-dessus.
  • dready : Se dit d'une personne adoptant le "look" rasta (dreadlocks, turban...) mais ne respectant pas ses principes. "
  • dung : fou
  • gal : girl, fille
  • Ganja : nom donné à la marijuana par les rastas (au meme titre que "kaya")
  • hail : salut !, ave !, peut être aussi utilisé comme synonyme de big up
  • inna : in a, dans / inna di morrows: demain
  • Ital : de vital, sain, qui correspond aux exigences du mouvement rastafari
    • Ital food : régime alimentaire rasta
    • Ital clawt : vêtements dont la confection et les matériaux conviennent aux exigences du mouvement rastafari (par exemple de couleurs vert-jaune-rouge).
  • I-shence : chanvre indien
  • Jah : nom de la représentation d'un dieu unique pour les Rastas
  • Jam-rock, Jam-dung, JA, Jamdom : termes désignant la Jamaïque Kaya : nom donné à la marijuana par les rastas (au même titre que "ganja")
  • labrish : ragots, rumeurs
  • nuff : contraction de enough qui signifie "assez", mais peut également vouloir dire "beaucoup de"
  • nuttin : nothing
  • polytricks : magouilles politiques, système politique. Jeu de mots popularisé par Peter Tosh.
  • sistren : sœur
  • ting : thing, chose
  • wa mek ? : pourquoi ?
  • wicked-man : (au sens premier) homme mauvais, corrupteur
 
Voici quelques mots et leur traduction issus du vocabulaire Rasta :
Babylon: Le système politico-économique à l’occidental. Tout ce qui représente les différentes formes de répression et d’autorité institutionnelle
Dada wa: Paix et amour en amharique (langue éthiopienne)
Ganja: Herbe, d’autres termes la désigne : Wisdom Weed, Kaya, Kali, sensie, holy herb…
Grounation: Réunion où les rastas chantent, récitent des passages de la bible, dansent,  jouent des percussions nyabinghi…
I: Lettre numérale très largement utilisée dans le langage rasta, par suppression de la première lettre d’un mot etsubstitution par la lettre-chiffre I.
Ible: La Bible
I-Dren: Enfants rastas ou “frères”
I&I: Je & Je. Expression pouvant signifier Je, Nous, On. Le dédoublement pronominal marque l’attachement à dieu. De fait, l’essence de Jah devient immanente à « Je ».
Inity: Unité
Irie: Se sentir bien sous l’effet de l’herbe
Ites: Salutation Rasta
Jah: Le dieu des rastas. Ras Tafari alias Hailé Sélassié.
King: Roi, les Rastas se nomment parfois ainsi
Negus: Roi en éthipien
Nyamen: Guerriers africains luttant contre la domination coloniale. Certains rastas s’en réclament.
Nyabonghi: Mot polysémique. A l’origine, il s’agit d’une société secrète africaine ayant mené des combats contre les colons. Ce terme signifie également « Mort aux oppresseurs blancs et à leurs alliés noirs ». Par la suite, nom de la musique rasta composée de différentes percussions issues des tambourinaires Burru.Enfin,  Nyabinghi est un ordre religieux rasta des Caraïbes.
Prince, Princess: Enfant Rasta
Queen: Femme Rasta
Ras Tafari: En Ethiopien « Ras » correspond à « tête » et se retrouve comme titre honorifique chez les seigneurs féodaux. « Tafari » est celui qui inspire la crainte. Nom d’Haile Selassié avant son couronnement impérial.
Satta  Amassa Gana: En Amharique, « louons et prions ».
Sistren: Soeurs
Wolf: Faux rasta. Individu arborant des locks sans adhérer à la philosophie rasta.
Zion: Le paradis terrestre, l’Afrique, l’Ethiopie.


Rasta
Fr.
A
Préposition signifiant "vers" ou "à". Les Rastas utilisent cette préposition, issue de la langue espagnole, plutôt que le "to" anglais. Exemple "go a shop".
A go
Formule déclinée de "going to". "me a go tell him" signifie "je vais lui dire".
Agony
L'acte sexuel. Style de danse où on bouge le bassin pour simuler l'acte
Alias
Dangereux, violent
Babylone
La société occidentale, le système répressif, toute forme d'autorité (police, armée, Eglise catholique, pouvoir financier, pouvoir politique, etc.)
Baby mother
Une fille mère
Bakra
Un homme blanc. Un membre de la classe dominante
Baldhead
"tête chauve", c'est-à-dire quelqu'un qui n'est pas rasta (cf. la chanson de Bob Marley Crazy baldhead)
Bangarang
Le bruit et l'agitation produits pour perturber le rassemblement autour d'une sound-system concurrent.
Bashment
Dérivé de "Big bash" (grande claque), se dit d'une œuvre ou d'un concert époustouflant. Les rude boys utilisent aussi l'expression quand ils voient passer une bombe dans la rue.
Batty boy
Un homosexuel (batty désigne les fesses)
Beanie ou Beenie
Petit (comme Beenie Man)
Big up
Prier quelqu'un
Bobo dread
Membre de la secte rasta extrémiste du même nom. Les bobos dreads portent leurs cheveux dans un turban et portent une balayette pour prouver qu'ils sont purs. Sizzla est un de leurs éminents représentants.
Bongo
Tambourin.
Un Jamaïcain qui devient rasta.
Brawta
Un peu plus, un extra
Coolie
Personne d'origine indienne.
Herbe (importée en Jamaïque par les Indiens).
Cuss-cuss
Une dispute
Dibby dibby
Nul, pas terrible
Diss
Manquer de respect
Baggy
Culotte (en anglais : knickers)
Bandulu
Escroquerie (Swindle)
Boops
Vieux saligot (en anglais : sugar Daddy)
Bow
Une pipe (en anglais : blow job/oral sex)
Cabin stabbin
Baiser
Cho !
Attention ! Fais pas chier !
Dreadlocks
Longs cheveux portés en nattes, à la mode rasta.
Rastaman (par métonymie)
Dunny/Dunza
Argent
Don
Chef de gang, parrain
Don gorgon
Big boss
Dread
Un rasta.
Quelque chose de sérieux ("dread time")
Flex
Se comporter (par rapport à quelqu'un)
Ganga Lee
Un gangster (connotation respectueuse)
Gravalicious
Cupide (les Wailing Souls dénoncent ce type de comportement dans la chanson Bredda gravalicious)
Grounation
Rassemblement rasta caractérisé par des chants, des danses, des méditations, des lectures de la Bible, le tout dans une ambiance enfumée.
Hail
Salut
Heartical
Authentique, intègre, compétent.
Higgler
Un vendeur de rue
Hood
Bite
Hot stepper
Fugitif (figure rendue célèbre par Ini Kamoze)
Irie
Salut !
Bien, cool, super, heureux, content
Ishence
Herbe ("juste a quarter pound of ishence .." demande Max Romeo)
Ital
Naturel
Kiss me neck !
Exclamation de surprise
Labba labba
Parlote inutile ("too much labba labba")
Labrish
Ragot
Lick shot
Coup de feu, ou imitation de ce bruit pour exprimer une approbation
Maca
Une épine
Mampy
Une grosse bonne femme
Maroons
Esclaves en fuite, réfugiés dans les montagnes
Massive/large
Respecté
Matie
Une maîtresse
Natty / Natty dread /Natty congo
Dreadlocks.
Un rasta portant des dreadlocks
Nyahbinghi
Percussion rasta.
Secte rasta extrémiste.
Style de danse imitant les danses guerrières africaines, et popularisé par Bob Marley sautillant d'un pied sur l'autre
Obeah/guzzu
Une forme de magie jamaïcaine, originaire d'Afrique de l'ouest
One-one
Une petite quantité de
Pappy-show
Ridicule
Pickney
Un jeune enfant
Punaany/pum-pum/tunti
Le sexe d'une femme, souvent chanté avec enthousiasme par les stars du ragga slackness
Pyaa-pyaa
Malade, faible
Pyaka
Malhonnête
Raggamuffin
Un habitant du ghetto en Jamaïque.
Style musical succédant au Dancehall et désignant un type de reggae numérique
Ranking
Respecté (de Johnny Clarke à Peter Tosh, tous les chanteurs rasta affirment qu'ils sont top ranking)
Ras
Mot éthiopien pour désigner un prince (ex : Ras Tafari, Ras Michael)
Red eye
Envieux, jaloux (si un rasta vous dit "you too red eye", faites gaffe, c'est que vous regardez sa femme avec un peu trop d'empressement)
Risto
Un privilégié (mot dérivé de aristocrat)
Roots
Racines, en référence à l'Afrique et à tout ce qui est naturel, conforme à l'idéologie rasta.
Rootsman
Rastaman
Rude boy
Un voyou
Running belly
Diarrhée
Samfi-man/Bandulo
Un escroc
Satta
Se réjouir, méditer (comme avec le Satta massa gana des Abysinians)
Screwface
Faire la gueule.
Quelqu'un qui a une mine renfrognée
Seen/Sight ?
Compris ?
Skylarking
Glander, traîner, rêvasser. Horace Andy a conseillé à de multiples reprises aux jeunes de ne pas trop se livrer à cette activité.
Slabba-slabba
Gros et gras
Slack
Sexuellement explicite (le slackness est un type de ragga numérique où les chanteurs rivalisent de propos machistes et vulgaires).
Spar
Un partenaire, un ami
Stoosh/Stoshus
Classe supérieure
Tata Papa
Un vieil homme (connotation respectueuse)
Thru'
Parce que
Trailer-load
Une grande quantité
Upful
Positif, encourageant
Uphill
Droit, positif
Uptown
La classe supérieure
Vex
S'énerver
Wa day
L'autre jour
Wanga gut
Affamé (hungry belly)
Wagonist
Un opportuniste qui saute sur une tendance pour en profiter (mot dérivé de bandwagonist)
Wolf
Un type qui porte des dreadlocks sans être rasta
Work
Sexe
x-amount
Infinité ("x-amount of versions")
Ya
Ici
Yard
Une maison jamaïcaine et sa cour.
La Jamaïque, pour les expatriés
Yardie
Un Jamaïcain.
Un voyou.
Une star du reggae roots.
Zion
L'Ethiopie, l'Afrique, la Terre promise, le paradis rasta



Superficie : 10991km2, l’île s’étend d’est en ouest sur environ 250km et sa largeur ne dépasse pas 80km.
Population : 2 700 000 d’habitants.
Densité : 250 habitants/km2


Capitale : Kingston ( environ 850 000 habitants).
Villes principales: Portmore, Montego Bay, Mandeville, Spanish Town.
Langue officielle : anglais, mais les jamaïcains parlent principalement le "patois" jamaïcain appelé aussi Dread Talk.
Système politique : Monarchie constitutionnelle, membre du Commonwealth britannique.
Communes : Clarendon, Hanover, Kingston, Manchester, Portland, St Andrew, St Ann, St Catherine, St Elisabeth, St James, St Mary, St Thomas, trelawny, et West Moreland.
Comtés: le pays se divise en trois comtés : Comwall, Middlesex et Surrey.
Fête nationale : 6 août (fête de l'Indépendance, 1962).

Attractions touristiques

VISITES: PREMIÈRE PARTIE

Aux Musées de la Jamaïque, le visiteur peut bien se reseigner sur l'histoire de l?île d'une façon complète et agréable. In ne vous faut que deux journées de visite , sans être pressé  pour recevoir une impression de l'histoire, de la culture, de la musique et des beaux-arts , voire flore et faune de l'île. D'abord, Port Royal (tout près de la capitale) et l'élégant pavillon de Devon House font des sites historiques; ensuite, le jardin botanique de Hope Botanical Gardens vous offre une riche variété de la nature; enfin le musée Bob Marley et les studios Tuff Gong vous mettent au courant de la culture musicale d'aujourd'hui.

PREMIER JOUR

L'ancienne base navale de Port Royal est aujourd'hui port de pêche un peu miteux mais quand-même sensace. Elle se trouve à la pointe des Palisados, presqu'île sableuse et étroite où se trouve l'aéroport international Norman Manley. Allez en voiture ou prenez le bateau (voyage de 25 minutes) qui démarre sept fois par jour (US$ 0,10) du quai Victoria (Victoria pier). Le restaurant Sir Henry Morgan dans l'hôtel Morgan?s Harbour construit dans le parc de l'ancien chantier naval (+1 876 967 8030) est de haute gamme où on déjeune avec les gens du coin et les visiteurs.

Port Royal, fondé 1650 et peu après pris par les anglais, est devenu quartier général de l'armée et de la marine des Antilles britanniques. Il a connu une croissance plus rapide que toute autre ville fondée par les anglais dans le Nouveau Monde et il est devenu le port commerciale les plus important des anglais aux Amériques.

Port Royal a aussi l'histoire plutôt sinistre , lieu de refuge de rusés pirates tel Henry Morgan, plein de maisons de jeu, de maisons closes , le tout protégé par six points forts munis de 145 canons. Il est donc peu étonnant que le port avait réputation de la ville la plus immorale du monde. On a cru que le grand tremblement de terre en 1692 qui a tué beaucoup de gens et a inondé des rues entières était forme de châtiment divin. Les marchands ont rebâti la ville mais l'incendie de 1703 l'a rasée encore onze ans plus tard. Ce dexième catastrophe a effectivement assomé la ville débauchée et à partir de ce temps Port Royal est resté base navale. Le capitaine Horatio Nelson était commandant du Fort Charles pendant 1779-1780, le fort le plus important et le seul qui restait debout après le tremblement.

Pendant la visite à Fort Charles vous verrez un tas de vieux canons mais la plupart de la centaine qui rendaient ce fort le meilleur armé des Antilles sont disparus. Mieux est la vue merveilleuse de ses vieux crénaux sur la montagne jamaïquaine. Il y a un petit musée maritime avec des maquettes de navires et des canoës arawaks et une copie du quartier général de Nelson. Auprès du fort se trouve la maison Giddy (vertige) House mise en sens dessus dessous, ancien dépôt de munitions, construite en 1888 et abîmée par le tremblement de terre de 1907 qui l'a inclinée à 45 degrés. (heures: 9h ? 17h lundi ? jeudi, 9h , 16h vendredi. Entrée US$4)

1998 on a dévoilé un projet de réconstruction de Port Royal qui coûtera US$60 millions et le rendra grande ville touristique. Y compris, on va rénover l'ancien hôpital naval qui sert aussi de musée archéologique. Les bidules qu'on y expose ont été dragués des ruines du tremblement de 1692 et comprennent des bouteilles à médicaments et des charrettes. Mais on ignore que le musée est fermé et on embarque sur le bateau à carène en verre. On embarque faire des tours de plongées sous-marines et des visites à la 'ville engloutie' au quai de Yacht Club de Morgan's Harbour. Pour plonger il faut un permis. Tous les trésors sont protégés; renseignez-vous au club (+1 876 967 8030)

Après la randonnée sur les remparts on peut se restaurer aux Rockfort Mineral Baths, (à cinq kilomètres de centre de Kingston) piscines municipales qui offrent des petites sources minérales, de bains aux jets propulsés de l'eau des sources locales. L'emplacement est intéressant, c?est le site de la construction au 17ième siècle de la forteresse brittanique Fort Rock, renforcée contre les menaces d,une invasion française in 1694.(heures: 6h30 , 18h lundi-vendredi; 8h , 18h les weekends. Entrée à partir de US$2. Tel +1 876 938 5055). Dans le port visitez le National Gallery (+1 876 922 1561) étudier les toiles et de la sculpture de l'école de la Jamaïque (voyez spectacles).

DEUXIÈME JOUR

Devon House

À quelques minutes à pied de votre hôtel à New Kingston, cet impeccable ,grand château, (à 26 Hope Road, 10h ,17h mardi ,samedi, tel +1 876 929 7029. US$6 visite guidée comprise) est entouré de jardins de palmiers et d'arbres fleuris. Cette vaste maison aux jalousies, aux murs tapissés en motif palmier, était construite 1881 par George Stiebel, le premier milliardaire de la Jamaïque. On l'a rénovée (et aussi les objets et les tableaux) pendant les années 60 et maintenant elle offre un aperçu du style négociant du 19ième siècle. À la mansarde Stiebel a même fait installer un salon de jeu!. Les jardins de Devon House sont particulièrement agréables, lieu préféré de la photographie des nouveaux-mariés. Dans l'ancienne écurie on déjeune bien dans deux réstaurants excellents. Ou on peut se payer une délicieuse glace chez I Scream, le glacier du coin.

Musée Bob Marley

(56 Hope Road, 9h30 , 16h30 lundi , samedi, tel +1876 927 9152, entrée US$10 avec visite guidée). Il se trouve à dix rues plus loin de Devon House. Un des "must" de Kingston et lieu de pèlerinage musicale où habitait le roi de reggae et où on expose les objets de son enfance et conserve sa simple chambre comme elle était. Marley est mort d'un cancer du cerveau pendant ses années 30. On a laissé les trous de balle dans les murs qui témoignent un attentat. Les anciens studios d'enregistrement ont été convertis en salle de cinéma où on voit un film de sa vie pendant ses dernières années. Il y a un restaurant éthiopien dans le jardin (La Reine de l' Éthiope) où on déjeune bien à partir de $5 aux plats végétariens préférés de Marley.

Les studios d'enregistrement Tuff Gong (220 Marcus Garvey Drive tel +1 876 926 9383) (visite gratuite mais téléphonez en avance). Si vous voulez approfondir votre connaissance de Bob Marley ça vaut le coup de visiter ses studios. Son fils Ziggy est directeur. Visite guidée. On peut acheter des cassettes et des objets de Marley.

Hope Botanical Gardens

(Old Hope Road, 6h ,18h tous les jours. Entrée gratuite) Jardins de 78 hectares qui offrent la plus grande collection de flore et de faune de l'île ' bien qu'on voit encore les ravages de l'ouragon Gilbert de 1988. Pendant le 19ième siècle le jardin était station agricole expérimentale sur la propriété de la famille Hope. Visitez surtout la maison des orchidées, les sagoutiers antedéluviens, le labyrinthe et la volière de premier rang. Il y a un petit jardin pour les enfants où ils peuvent caresser les animaux.

À Kingston vous êtes pien placé pour faire l'evasion , soit à la plage soit en montagne , du tourbillon de la capitale.

The Blue Mountains (voiture à 4 roues motrices recommandée)

Sortez de Kingston direction nord et vous vous trouvez bientôt en pleine montagne avec des sommets escarpés, brumeux et verts. Il y a un choix d'itinéraires touristiques: des randonnées à pied assez dures, des tours en voiture d'une demi-journée. Si vous êtes pressé on vous conseille de faire étape au petit village de Mavis Bank, niché dans le vallon du Yallahs, à une heure de Kingston en voiture. Là vous aurez un vif aperçu de la vie de campagne jamaïcaine. Au centre de ce village à rue unique se trouvent une jolie église blanche et le Hikers Guide Rest Stop où vous pouvez engager un guide pour les randonnées dans la nature (environ $15 par jour). On y sert un déjeuner jamaïcain. Ou bien vous déjeunez à la Blue Mountain Taverna (voir restaurants). Visitez l?usine de café JABLUM qui se trouve au-dessous de la route du village.

Le café de la montagne bleue est considéré comme un des meilleurs du monde. Il n'y a que quatres usines où on le traite. À l'usine de Mavis Bank vous verrez le décorticage, triage et séchage des grains de café, une exposition d'outils, et la façon de goûter le café (dit 'cup'). Les contrôleurs épreuvent la qualité du café par sucer, gargariser, cracher un peu style dégustateur. Soyez prévenus! (JABLUM coffee factory: Tel +876 977 8005; visites arrangées , entrée US$8.50)

Il y a des guides qui peuvent vous piloter de Mavis Bank (environ 2 heures à pied si vous êtes en forme raisonnable) jusqu'au départ de sentier du sommet de la Blue Mountain (2256m) La montée a l'air intimidant mais c'est relativement facile; vous en aurez de 3 à 5 heures pour aller au sommet et de 2 à 3 retour. Cela dépend de votre forme.

C'est une montée magnifique de 11 km. Le sentier serpente entre des orchis et de la fougère, des plantations de café et des bananiers. C'est une occasion d'observer les oiseaux: on voit partout l'oiseau national de la Jamaïque (Doctor Bird), beau colibri à queue d'hirondelle et à chant bourdonnant, perché sur les arbustes à fleurs.

La randonnée est facile à faire sans guide. La route est bien indiquée. Si vous voulez rester la nuit il y a des refuges (peu confortables) au sommet. Il y a un camping avec cabanes et douches à Portland Gap (ascension d'une heure).

Hellshire Hills

Les collines de Hellshire (plateau vaste et plutôt aride à l'ouest de Kingston) offrent l'occasion de faire des randonnées diverses. Il y a 2500 ans les collines étaient habitées d'abord par les autochtones Taino, puis par les esclaves évadés. Maintenant on n' y trouve que des oiseaux de passage et quelques iguanes de la Jamaïque , espèce en voie de disparition qui atteint 2m de longueur. Les collines se répandent sur 250km carrés en forme de boucle entourée par la mer des Antilles. C'est une région peu pluvieuse, à calcaire broussailleux et à l'aspect peu hospitalier. Mais si vous aimez sérieusement les regions sauvages, une excursion d'une journée sera recommandée. La meilleure excursion est Iguana Project Trip, organisée par le groupe de protection des iguanes de l'université de Mona. US$60 par personne. Transportation de Kingston, visite guidée sur 13 km et déjeuner sont compris. (+1 876 927 1202)

Hellshire Beaches

La côte est de la région de Hellshire se distingue par ses belles plages sableuses sur la route de Portmore à Hellshire Point. Prenez l'autobus à Parade ou à Half Way Tree (départ tous les 30 minutes approximativement). Les plages sont bien fréquentées les weekends par les habitants de Kingston et les gens du pays s'installent derrière des éventaires recouverts de langoustes. Le reggae retentit. La plage de Fort Clarence Beach Park est vive et bien amenagée avec un petit restaurant et bar, stationnement et toilettes. (samedi-dimanche 8h , 18h US$3 adultes, $1.50 enfants) La plage de Fisherman's Reef est animée par une foule de kingstoniens les samedis et les dimanches et on vend des repas jerk, de la bière et du poisson. On peut louer des jet-skis, des masques et des tubas. Derrière la plage les cabanes du village soint peintes de couleurs vives. Une petite promenade en voiture vers le sud auprès d?un littoral merveilleusement préservé vous amène à Two Sisters Cave. Des anciens tremblements de terre on creusé des cavernes souterraines où habitaient les Tainos. Des explorateurs y ont trrouvé des armements et des tessons et des dessins taillés dans les rochers. Vous trouverez peut-être un guide assis à l,entrée des cavernes qui veut bien , contre pourboire , vous les montrer. Louise Roddon